La mode éthique est un terme qui est de plus en plus utilisé de nos jours. S’il s’agissait encore il y a quelques années d’une catégorie en marge des systèmes de consommation, cela ne fait aujourd’hui plus aucun doute : les vêtements et accessoires qualifiés de “green”, “conscious”, “low impact” ou bien encore “ecofriendly” sont en train de conquérir le marché. L’ampleur de ce phénomène est telle, que les géants de la Fast Fashion se trouvent menacés et doivent trouver des parades pour s’adapter à la tendance.
Mais que signifie réellement ce jargon ?
Il est difficile de donner une définition toute faite et prête à l’emploi de la mode éthique. Il s’agit plutôt en réalité d’un ensemble de paramètres qui doivent être respectés par les marques afin de rentrer dans cette catégorie. De manière générale, la mode éthique est une façon de produire et de consommer des vêtements et accessoires qui prend en compte les conséquences sociales et environnementales dans chaque étape du processus de fabrication. De la culture des matières premières en passant par la production, la vente et l’utilisation, jusqu’à la destruction finale.
Elle se place en opposition à la mode traditionnelle, plus particulièrement la Fast Fashion qui est souvent associée à une exploitation excessive des travailleurs, à des conditions de travail inhumaines et à une production qui contribue à la pollution de la planète.
Une marque éthique d’après Nouvelle Boucle :
- Elle considère les problématiques environnementales et sociales. De manière générale, elle privilégie trois axes :
- 1- Des méthodes de fabrication avec un faible impact, par exemple la production locale qui permet de réduire l’impact environnemental lié aux transports et de contribuer au développement économique local.
- 2- Des matières premières qui sont produites de manière durable, par exemple, des tissus biologiques, des matières premières upcyclées ou recyclées, ou encore, des matières premières produites localement.
- 3- Des conditions de travail décentes conformes aux normes de l’Organisation Internationale du Travail avec une rémunération juste des travailleur·euse·s.
- Elle s’interroge sans cesse sur sa raison d’être : la pièce proposée est-elle utile ? Est-elle produite aux justes quantités ? Sa qualité permet-elle une durée dans le temps ? Bref, elle se remet en question sur sa façon de faire et sur les produits qu’elle propose dans une démarche d’amélioration continue.
- Elle communique en transparence sur ce qu’elle fait et ne fait pas encore. Certaines marques étiques ne sont pas irréprochables et doivent parfois faire des petites concessions sur certaines étapes de la fabrication. Le tout sera de communiquer à ses clients de manière honnête sur le positif comme sur les points d’améliorations potentiels.
N’hésitez pas à nous partager en commentaire vos idées pour améliorer encore nos pratiques, afin que Nouvelle Boucle soit toujours plus engagée !
Vous bénéficiez à présent de bonnes bases afin de mieux comprendre les enjeux qui se cachent derrière le terme de mode éthique. N’oubliez pas que le consommateur a également son rôle à jouer dans la transition vers une mode plus responsable et que vous avez le pouvoir de changer les choses !
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